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Archives du 18 octobre 2015

Maux de tête : Migraines et céphalées (1)

Mal de tête , cette affection est bien réelle mais comme le personnel médical ne pouvait pas le voir , certains ne voulaient pas le prendre en considération .Il supposait que les patients exagèrent trop ces maux de tête .

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Si la plupart comprend et apporte leur soutien , d’autres ignorant la souffrance de leurs patients risquent d’aggraver encore l’affection ou un AVC : lorsque le patient se plaint de céphalées , certain personnel médical trop rigide en passe outre , ne voulant pas par ex changer une position inconfortable , arrêter le traitement en cause ( en dialyse une déshydratation , un certain paramètre non adéquat pouvaient engendrer ce genre de maux de tête   , etc … ) .Certains incapables de voir et de sentir le mal de tête que leurs patients (surtout âgées et ALD ) doivent endurer vont prendre même une attitude négative et agressive  envers leurs patients .

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* Sans doute nous est-il à tous arrivé de changer d’humeur, voire d’écourter une sortie parce qu’une douleur insistante, communément appelée « mal de tête », s’était emparé de nous et nous rendait pénible la poursuite d’une activité ou d’une conversation ?

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Il est ainsi regrettable qu’au niveau même de la formation médicale, la question de la migraine et de céphalées soit extrêmement peu abordée, les praticiens et le personnel médical en découvrant souvent la complexité sur le terrain, au hasard des affections de leurs patients.

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Infirmi_re_ douleur

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Quel est le principal problème posé par les céphalées  ?

Le vrai risque est de passer à côté d’une autre pathologie et donc de ne pas recevoir le traitement adéquat. Certaines affections révélées par des maux de tête peuvent mettre en cause le pronostic vital !

maux de tête
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·Si les douleurs sont pulsatiles : il peut s’agir d’une crise migraineuse . Dans ce cas, les douleurs sont souvent plus fortes d’un côté de la tête. Elles sont aggravées par les efforts physiques, le bruit et la lumière. Elles sont souvent précédées de petits signes annonciateurs comme une fatigue soudaine, une vue brouillée ou des fourmillements et peuvent s’accompagner de troubles digestifs. Enfin, certaines migraines se déclenchent toujours pour les mêmes raisons : manque de sommeil, stress, cycle menstruel, prise d’un aliment comme le chocolat, les alcools ou les fromages fermentés, etc. Les antalgiques habituels ne sont pas efficaces. En cas d’abus, ils provoquent même des maux de tête et d’ailleurs, lorsqu’il devient nécessaire de prendre des antalgiques au quotidien, le premier diagnostic à évoquer est la céphalée par abus d’antalgiques  ! Seuls des antimigraineux peuvent mettre durablement fin à ce casse-tête …
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·Si les céphalées sont présentes dès le réveil : elles peuvent annoncer un syndrome d’ apnées du sommeil . Etre un homme de plus de 50 ans, en surpoids , qui ronfle la nuit, est un facteur de risque notoire, a fortiori en cas de difficultés de concentration et d’une tendance à « piquer du nez » plusieurs fois dans la journée. Au moins 3 millions de Français sont concernés par un syndrome des apnées du sommeil. Mais quelques dizaines de milliers seulement, sont correctement pris en charge, les autres ignorant tout de leur maladie. Or ce syndrome n’a rien d’anodin : caractérisé par la survenue, durant le sommeil, d’au moins dix pauses respiratoires par heure, d’une durée de plus de dix secondes chacune et toutes suivies d’un micro-réveil, ce syndrome favorise, à long terme, l’hypertension artérielle et les accidents cardiovasculaires . Un enregistrement du sommeil permet de faire le diagnostic. Outre le régime, si ses muscles chargés d’ouvrir le pharynx à l’inspiration sont en cause (ils ne se contractent pas suffisamment de sorte que l’air n’arrive plus à passer), il faut recourir à la ventilation nocturne à Pression Positive Continue (CPAP). Cela consiste à envoyer de l’air sous pression grâce à un petit compresseur, dans les narines, afin de lever l’obstruction.
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·Si les céphalées sont récurrentes en fin de journée : il peut s’agir d’un trouble de la vision passé inaperçu ! Faire vérifier sa vision au moindre doute est primordial car dans ce cas, seule une correction adaptée permet d’en finir avec les maux de tête.

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·Si les douleurs sont localisées autour des yeux : si les maux de tête sont surtout localisés derrière les yeux, il peut s’agir d’une sinusite chronique . Et si la zone oculaire et celle de la tempe sont touchées d’un seul côté (toujours le même), avec des crises persistant deux à six semaines, il peut s’agir d’une algie vasculaire faciale
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·Si la douleur est anormalement forte : il peut s’agir d’une urgence. Les douleurs intenses, de survenue brutale ou encore, les maux de tête importants qui touchent une personne n’ayant jamais connu ce problème méritent d’emblée un avis médical afin d’éliminer une cause rare mais grave, comme une rupture d’anévrysme par exemple. Même prudence si la céphalée augmente progressivement d’intensité au fil des jours, sans rémission et que les antalgiques habituels ne sont plus efficaces, a fortiori si des signes neurologiques s’y associent : faiblesse d’un membre, vision double ou abolition temporaire de la vision d’un oeil, etc. Un examen neurologique est nécessaire pour rechercher une rare fissure au niveau d’un anévrysme ou une exceptionnelle tumeur, par exemple. Méfiance encore lorsque les maux de tête font suite à un traumatisme crânien, même s’il s’est passé plusieurs heures ou plusieurs jours entre les deux : il peut s’agir d’un rare hématome intracrânien . Enfin, lorsque la céphalée touche brutalement tous les membres d’une même maison à l’époque où l’on remet les chaudières en route, c’est une intoxication au monoxyde de carbonequ’il faut craindre. Là encore, c’est une urgence vitale – il faut appeler le 18, le 15 ou le 112 – et tout le monde doit sortir du domicile au plus vite !
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·Si la céphalée touche les tempes et apparaît après 60 ans : il peut s’agir d’une artérite temporale ou maladie de Horton . Elle passerait presque inaperçue, tant les signes sont trompeurs. Un mal de tête localisé au front et aux tempes, un cuir chevelu douloureux qui ne supporte même plus la brosse, des difficultés à mastiquer, une vague fièvre traînante, des douleurs articulaires notamment au niveau des épaules et du bassin, etc. : tout cela est trop souvent mis sur le compte de la vieillesse ! Or si la maladie de Horton n’est pas rapidement diagnostiquée et traitée, le vrai risque est la perte définitive de la vision d’un oeil qui survient lorsque le nerf optique n’est plus nourri par les vaisseaux touchés par l’inflammation. La vision baisse mais comme l’oeil n’est ni rouge, ni douloureux, certains tardent à consulter. Or seul un traitement précoce, par des corticoïdes à forte dose pendant plusieurs semaines, peut éviter la cécité de l’oeil, car une fois la vision perdue, rien ne peut la faire revenir. Les corticoïdes à haute dose n’étant pas forcément bien tolérés – ils favorisent les oedèmes, font grimper la tension artérielle, augmentent le risque infectieux – les posologies sont ensuite progressivement diminuées, mais il faut parfois poursuivre le traitement à petite dose pendant des années pour éviter la récidive.

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·Si les céphalées sont apparues à la suite d’un traumatisme psychique : il peut s’agir d’un syndrome post-traumatique qui associe maux de tête, fatigue, douleurs, évanouissements, cauchemars, vertiges, etc. Les céphalées sont présentes dès le réveil et perdurent tout au long de la journée. L’aide d’un psychologue est souvent nécessaire pour permettre au cerveau de retraiter autrement les informations traumatisantes (les souvenirs de l’accident si c’est de cela qu’il s’agit). Certaines techniques de thérapie comportementale donnent de très bons résultats dans ce domaine.

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·Encore bien d’autres causes de céphalées : une bonne fièvre (et donc une infection) débute souvent par un mal de tête, mais dans ce cas, elle s’accompagne en plus de frissons et de douleurs diffuses. Un simple rhume entraîne très souvent des maux de tête continus plutôt localisés au niveau du front. Un décalage entre le maxillaire supérieur et la mandibule (ou dysfonctionnement de l’articulation temporo-mandibulaire) peut provoquer, de son côté, des maux de tête et des douleurs dans le cou jusqu’à ce que le dentiste y mette de l’ordre.

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Quels sont les principaux traitements d’une céphalée de tension ?

Ils font appel aux petits moyens, à la relaxation et aux antalgiques.
·Certaines petites astuces permettent d’être soulagée en cas de crise : c’est le cas du repos au frais et à l’obscurité ou à défaut, la paire de lunettes noires, des compresses glacées sur la zone douloureuse, un massage du front ou des tempes et de la nuque.
·Les antalgiques sont efficaces : chez l’adulte, on préconise 400 mg d’ ibuprofène – sans dépasser 1,2 gramme par jour – en première intention et en l’absence de contre-indication médicale aux anti-inflammatoires (grossesse, ulcères, anticoagulants …), ou bien 1 gramme de paracétamol . La forme effervescente est bien adaptée car les médicaments qui se prennent après avoir été dissous dans l’eau soulagent plus vite que les comprimés à prendre avec un verre d’eau.

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Les médecines naturelles ont-elles leur place en complément du traitement des céphalées de tension ?

Elles peuvent être utiles, même si elles n’ont pas prouvé leur efficacité dans le cadre d’études scientifiques validées.
·Usage traditionnel : en phytothérapie, on peut utiliser une huile de massage à l’origan, sur les zones douloureuses. Les doses habituellement observées sont de 100 g de sommités fleuries à laisser macérer dans 50 cl d’huile d’olive à chaud, pendant 30 minutes, puis à filtrer avant d’appliquer
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·Usage traditionnel : les homéopathes traitent plutôt le terrain, considérant que l’on ne fait pas des maux de tête par hasard, mais parce que notre constitution nous y prédispose. Par exemple, si la céphalée apparaît après une contrariété et donne l’impression d’avoir un clou planté dans le crâne, Ignatia est approprié. Si la crise se déclenche après une frayeur, donnant l’impression d’avoir la tête serrée dans un étau, mieux vaut utiliser Gelsemium .

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·Usage traditionnel : le Do-in est une technique de digipuncture : en cas de céphalée, il est conseillé de presser avec la pulpe du pouce, les points situés sous l’arcade sourcilière, depuis la racine du nez jusqu’à la pointe du sourcil (en utilisant le pouce droit pour l’arcade droite et inversement). Vous pouvez aussi masser votre point d’acupuncture situé à la jonction du pouce et de l’index, au niveau du creux, avec le pouce de l’autre main et dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

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·Usage traditionnel : le biofeedback est une technique qui grâce à des appareils électroniques de mesure, nous aide à prendre conscience d’activités physiologiques auxquelles on ne prête guère attention (pouls, température, respiration, tension musculaire, etc.). Le but est d’apprendre à modifier ses réactions en diminuant celles du stress au profit de la relaxation. Le biofeedback est un complément utile aux médicaments

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·Approche à considérer : l’imagerie mentale dirigée a un impact positif sur le soulagement de la douleur. Elle repose sur la visualisation d’images source d’états émotionnels positifs

 

 

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Il existe environ une centaine de centres anti-douleur en France, répartis dans les principaux Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) et réservés aux douleurs chroniques rebelles (il existe également des centres d’Urgence Céphalées).  Il y a notamment un centre à Lariboisière, Cochin, Brest, Bordeaux, Lorient, Pitié-Salpêtrière, Montpellier, Vannes, Bourges, Tours, Rouen, Besançon, Nancy, Toulouse, Lille, Lyon, Annecy, Nantes …

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Maux de tête classifiés en :

.. Céphalée de tension

.. Céphalées du sujet âgée

.. Céphalée de la femme enceinte

.. Céphalées des affections vasculaires crâniennes et cervicales

.. Céphalées et affections ophtalmologiques

.. Céphalées et pathologies rhino-sinusiennes

.. Céphalées post-traumatiques

.. Céphalées et rachis cervical
.. Céphalées des affections oro-mandibulaires

.. Céphalées des troubles de l’homéostasie
.. Céphalées toxiques et métaboliques

.. Céphalées par abus médicamenteux

.. Céphalées et hypertension intracrânienne secondaire
… Céphalées par hypertension intracrânienne idiopathique
.. Céphalées par hypotension intracrânienne (post-ponction durale et idiopathique)

.. Céphalées infectieuses
.. Céphalées inflammatoires

.. Algie vasculaire de la face

.. Névralgies crânio-faciales et autres douleurs neuropathiques céphaliques

.. etc ….

 

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maux de tete

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Voir : Maux de tête : Migraines et céphalées (2)

 

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Selected by : Robert Chapuis

Sources : Doctissimo ,*Nguyen phuong Vinh ……